Кстати, «семерка», «пятерка» и «ромб» полковника В. И. Медведева из 3-й АЭ 234-го ГИАП никогда «раскрашенными» не летали. В первый в истории советских ВВС зарубежный дружеский визит в Швецию, на авиабазу Упсала, состоявшийся 28-31 августа 1967 года, отправились десять обычных строевых истребителей МиГ-21ФЛ.

L'escadrille « Normandie-Niemen » engagée contre un allié des Russes


Le lieutenant-colonel préfère ne pas dire son nom. Sa fonction suffit : il commande le prestigieux escadron de chasse Normandie-Niemen basé à Colmar. Alsacien d'origine, il est arrivé, il y a quelques jours, sur la base d'Istrana, près de Trévise, dans le nord de l'Italie, avec la moitié de ses appareils, 10 Mirage F1-CT d'attaque au sol, dans le cadre du renforcement du dispositif aérien français. Pour cet officier, participer aux opérations est une satisfaction professionnelle. Avec un pincement au coeur, il regarde deux de ses pilotes au décollage. Les derniers préparatifs, dans le bruit infernal des réacteurs, sont toujours un moment d'émotion, un mélange de stress et de fierté avant le saut dans l'inconnu, même si les missions ont été minutieusement étudiées.

Les opérations sont longues - entre trois et quatre heures - avec des ravitaillements en vol toujours délicats, des conditions météorologiques souvent aléatoires et des risques sérieux liés à une défense antiaérienne encore active. Impossible de parler aux pilotes. Il ne faut pas les déconcentrer, les sortir de leur bulle. Tout est orienté et programmé pour la mission et sa réussite. Pas de sorties, pas de loisirs. Repos, briefing, mission, debriefing. Une opération tous les deux jours. La coordination avec des appareils d'autres unités, l'expérience du terrain, l'apprentissage des ruses utilisées par les forces serbes, tout cela demande une concentration de tous les instants. 1 200 SORTIES

Les quatre-vingts hommes de l'escadron ont une réputation à soutenir et des traditions à maintenir. Ils font désormais partie des quatre cents Français qui, sur la base d'Istrana, mise à leur service par l'Italie, constituent une partie du dispositif des frappes aériennes de l'OTAN : 1 200 sorties, 90 avions au total, dont 53 avions de combat, parmi lesquels 37 sur cette base, sous les ordres du colonel Daniel Bisson, qui explique comment a été mise en place cette force aux confins d'une bourgade peu perturbée par ces hôtes assez bruyants.